Mais pourquoi ne vire-t-on pas Collazo ?

Après cette défaite à domicile pour la première journée de champion’s Cup, face à Newcasttle, la lanterne rouge de la Premiership anglaise, la question se pose: pourquoi Patrice Collazo est-il toujours en place ?

Depuis le départ de Bernard Laporte, c’est sans conteste le manger du RCT avec les plus mauvais résultats et pourtant Mourad Boudjellal lui conserve sa confiance.

Au delà des résultats, Collazo a été incapable de mettre en place un fond de jeu…des joueurs qui brillaient sous les couleurs varoises les années passées, comme Tuisova par exmple, sont transparents cette année ! Il semble n’avoir aucune vison du jeu ni aucun recul: Menés de un point à 10 minutes de la fin de jeu, alors qu’ils ont deux pénalités face aux poteaux (dont une très poche), Collazo réclame la touche à ses joueurs en dépit du bon sens ! Si Toulon a joué en courant alternatif cet après-midi, l’une de ces pénalités aurait pu leur assurer la victoire… mais non, Collazo préfère la culture de la défaite semble-t-il !

Le problème c’est que Boudjellal est pris à son propre piège; A avoir usé des entraineurs très rapidement parce qu’il voulait des résultats immédiats, sa crédibilité est en jeu et il doit offrir à Collazo, malgré son bilan calamiteux, plus de temps qu’aux autres. Le risque sinon, c’est de voir les meilleurs entraîneurs du monde décliner le poste à l’avenir. Pourquoi venir à Toulon et subir les caprices de Boudjellal quand on m’offre une place dans d’autres grands clubs ?

Sur la partie en elle-même, marquer 25 points en jouant aussi peu, c’est plutôt positif, mais quel gâchis au vu de l’effectif. En face Newcasttle n’a eu qu’à offrir une belle défense et une conservation du ballon toute anglosaxone… mais face à ce Toulon là, cela suffit.