Rugby Amateur : Reprise de l’activité au Stade 3

Reprise d’activité en Stade 3 ! Doit-on sourire ou pleurer à cette annonce ? Le stade 3 c’est à dire que pourront ouvrir “les Clubs proposant des pratiques sportives alternatives de plein air, fondées sur le strict respect d’une distanciation physique de 2 mètres entre les pratiquants et l’absence totale de contact, sont bien sûr en capacité d’accueillir leurs licenciés.” (Téléchargez tout le protocole du stade 3)!

Sourire bien sur car c’est la fin du second tunnel en moins de 6 mois ! Mais un sourire bien jaune tant les aberrations de ce gouvernant d’apprentis dictateurs sont innombrables.

Ne nous méprenons pas, la bride est là comme l’a si bien nommé le premier ministre lui-même, très légèrement desserrée mais au moindre éternuement on arrêtera à nouveau tout. Vous serrez puni de sport car si nous en sommes là c’est de votre faute, comme le rappelle là encore ce gouvernement. La peur, culpabilité et l’infantilisation, voilà les armes usuelles des dictatures à travers l’histoire !

Deux mètres de distance en extérieur ! Alors que l’on sait maintenant que la contamination en extérieure est quasi nulle. En plus l’on parle de populations jeunes et sportives peu exposées aux formes graves. Oui mais ils peuvent contaminer d’autres personnes diront ceux qui ont bien appris leur leçon ? C’est bien là le problème ! C’est sans doute la première fois dans l’histoire d’une maladie où l’on veut “protéger” toute la population là où le bon sens voudrait qu’on protège- mieux – les personnes à risque.

Et pour mettre en peu plus en exergue ces dispositions imbéciles, la distanciation à plus de deux mètres est obligatoire par contre se transmettre de main en main le ballon souillé par des doigts pleins de covid (je me fais l’avocat du diable) est permis…. et fait même parti des exercices préconisées par la FFR !

Et puis, le sport, n’est-il pas le premier vaccin contre LES maladies, toutes LES maladies. Etre en forme physique et psychologique n’est-il pas le premier remède ?

Alors permettez-moi de ne pas me réjouir tout de suite même si je crève d’envie de rechausser mes crampons car “Mon virus, c’est le rugby !”